Après une journée électorale tendue, marquée par une participation record et une lutte serrée, Joseph Mikou devient le nouveau président de la Confédération des syndicats autonomes du Cameroun (Csac). Avec un écart d’une seule voix, il prend les rênes d’une organisation déterminée à renfor- cer les droits des Travailleurs
Le deuxième Congrès ordinaire de la Confédération des syndicats au- tonomes du Cameroun (Csac), tenu le 21 février 2025, restera gravé dans les mé- moires pour son climat de tension et l’engouement qu’il a suscité. Ce rendez-vous crucial a rassemblé une quarantaine de délégués syndicaux, venus de divers hori- zons, pour élire le nouveau bureau exécutif de l’organisation. La journée a débuté dans une ambiance protocolaire empreinte de solennité. Jean-Marie Ndi, président sortant après treize années de service, a officielle- ment passé le flambeau. Devant une as- semblée de Présidents confédéraux, de représentants du ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss), ainsi que des médias, il a prononcé un discours retraçant les défis et les réussites de son mandat.
Joseph Mikou est perçue comme un souffle nouveau, un appel à l’unité et à l’action col- lective pour défendre les droits des tra- vailleurs dans un contexte
socio-économique parfois difficile.
Programme chargé et ambitieux
Le congrès, placé sous le thème <<ensem- ble pour une Csac plus forte>>, s’est déroulé selon un programme rigoureuse- ment orchestré. Après une matinée dédiée aux interventions des acteurs clés et aux échanges protocolaires, les travaux élec- toraux ont monopolisé l’attention l’après- midi. La proclamation des résultats a marqué l’apothéose de la journée, suivie de la présentation officielle du nouveau bureau. Les enjeux pour ce mandat sont nombreux, renforcer la représentativité de la Csac, moderniser la gestion des syndicats affiliés, et surtout, revendiquer avec force les droits
Une vibrante ovation a salué cette étape historique avant de céder place au proces- sus électoral. Les tractations politiques, qui avaient marqué les coulisses depuis plusieurs semaines, se sont intensifiées. Deux listes, portées par Joseph Mikou et Chief Godson Awoukeng Atabong, ont cristallisé les attentes des membres. Dans une atmosphère tendue mais respectueuse des règles démocratiques, le dépouillement s’est fait sous les regards attentifs de tous. Le verdict fut sans appel, avec 21 voix con- tre 20, Joseph Mikou a été désigné prési- dent de la Csac pour les cinq prochaines années.
Un jour nouveau pour la Csac
Cette victoire, bien que serrée, marque une nouvelle étape pour la confédération. Ac- compagné de son équipe, Joseph Mikou s’est engagé à œuvrer pour une Csac plus forte, en ligne avec le thème de ce congrès. Dans son discours inaugural, il a promis de consolider les acquis syndicaux, d’améliorer les conditions des Travailleurs et de pro- mouvoir le dialogue social avec les autorités compétentes. Le moment a également été marqué par un hommage appuyé au prési- dent sortant, Jean-Marie Ndi, dont le leader- ship a permis à la Csac de s’imposer comme une organisation syndicale incon- tournable au Cameroun. L’élection de est perçue comme un souffle nouveau, un appel à l’unité et à l’action col- lective pour défendre les droits des tra- vailleurs dans un contexte
socio-économique parfois difficile.
Programme chargé et ambitieux
Le congrès, placé sous le thème <<ensem- ble pour une Csac plus forte>>, s’est déroulé selon un programme rigoureuse- ment orchestré. Après une matinée dédiée aux interventions des acteurs clés et aux échanges protocolaires, les travaux élec- toraux ont monopolisé l’attention l’après- midi. La proclamation des résultats a marqué l’apothéose de la journée, suivie de la présentation officielle du nouveau bureau. Les enjeux pour ce mandat sont nombreux, renforcer la représentativité de la Csac, moderniser la gestion des syndicats affiliés, et surtout, revendiquer avec force les droits des travailleurs auprès des décideurs
publics et privés. Le nouveau président a d’ailleurs insisté sur l’importance de la cohé- sion et du travail collectif pour atteindre ces objectifs ambitieux. Avec cette élection, la Csac entame une nouvelle ère. La sérénité et la transparence qui ont marqué ce scrutin sont saluées comme un exemple pour toutes les organisations syndicales. Joseph Mikou et son équipe devront désormais transformer cette confiance en actions con- crètes, pour que la Csac continue de grandir et d’être le porte-voix des tra- vailleurs camerounais.
Ange POUAMOUN