samedi 24 mai 2025

C’était à la faveur de l’important sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) tenu ré- cemment à Paris

Les Travailleurs et les Travailleuses appelés à plus d’engagement dans l’introduction et l’utilisation de l’IA dans le monde du travail. C’est l’économie de l’interven- tion de la Confédération syndi- cale internationale au sommet pour l’action sur l’IA organisé récemment par le gouverne- ment de la France ; et ayant rassemblé des Chefs d’État, des organisations internatio- nales, des entreprises multina- tionales, des syndicats et des représentants du monde uni- versitaire pour examiner les in- cidences de l’IA sur la société.

Eric Manzi, Secrétaire général adjoint de la CSI, est intervenu durant l’événement en mettant en exergue la nécessité de protéger et d’associer les tra- vailleurs et les travailleuses :« L’avenir du travail façonné par la numérisation et l’IA est inévi- table, mais les résultats ne sont pas prédéterminés. La question n’est pas de savoir si ce changement se produira, mais comment le gérer. Et pour ce faire, les syndicats s’avèrent essentiels.

Cela suppose de garantir le respect des droits syndicaux fondamentaux et démocratiques, notamment la négocia- tion collective et le dialogue social, et de renforcer la démo- cratie sur le lieu de travail afin d’assurer des changements technologiques qui bénéficient à tous.

Dans le même temps, nous avons besoin de mécanismes de protection efficaces contre l’utilisation incontrôlée d’algo- rithmes dans la prise de déci- sions en matière d’emploi et la surveillance des Travailleurs et des Travailleuses. Il est indis- pensable de renforcer la régle- mentation aux échelons national et international pour protéger les Travailleurs et les Travailleuses à l’ère de l’intelli- gence artificielle ».

Les revendications de la Csi sont les suivantes : les Travail- leurs et leurs syndicats doivent être associés à la prise de dé- cisions concernant la manière dont l’IA est introduite et utilisée dans le monde du travail ; l’IA ne doit pas être utilisée pour porter atteinte aux droits fondamentaux, notamment la liberté syndicale et le droit d’or- ganisation ; la prise de déci- sions algorithmiques ne peut pas se substituer au contrôle humain, en particulier en ma- tière d’emploi, de salaires et de conditions de travail.

En outre, la Csi a souligné la nécessité d’élaborer une régle- mentation internationale plus stricte, notamment une convention contraignante de l’Oit sur le travail décent dans l’économie des plateformes, qui est l’une des principales re- vendications du mouvement syndical international en vue de la prochaine Conférence in- ternationale du travail de l’Oit, qui se tiendra en juin.

MondePro

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